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NicolasMcComber/E+ via Getty Images
Thèse d’article
Banque de Montréal (Bourse de New York : BMO) publiera la semaine prochaine ses prochains résultats financiers du deuxième trimestre. Dans cet article, nous examinerons ce que les investisseurs peuvent attendre de la banque canadienne. Offre d’actions un bon rendement, alors que la valorisation n’est pas élevée. Mais BMO n’est pas non plus une action à bas prix ici, c’est pourquoi je lui attribue aujourd’hui la note « Conserver ».
Couverture passée
J’ai déjà couvert la Banque de Montréal ici sur Seeking Alpha, mais mon article de fond le plus récent date de 2017. J’étais optimiste à l’époque, arguant que le dividende sûr et la valorisation peu exigeante étaient des avantages majeurs et que les inquiétudes du marché immobilier étaient exagérées. Depuis, les actions de BMO ont augmenté de 75 %, dividendes compris ; ainsi, la thèse s’est bien déroulée jusqu’à présent. Dans l’article d’aujourd’hui, je vais jeter un œil aux gains à venir et mettre à jour ma thèse sur cette banque canadienne.
Que pouvons-nous attendre de la Banque de Montréal ?
Lorsque BMO publiera ses résultats trimestriels la semaine prochaine, pour son deuxième trimestre fiscal 2024, la société affichera, selon l’estimation consensuelle des analystes de Wall Street, un chiffre d’affaires de 5,9 milliards de dollars. Cela représenterait une baisse d’environ 5% par rapport au deuxième trimestre fiscal de l’année précédente. Cela représenterait un renversement majeur par rapport à la tendance du trimestre précédent, lorsque la Banque de Montréal avait affiché une forte hausse de 20 % de ses revenus par rapport à la période de l’année précédente.
En revanche, les revenus du premier trimestre ont totalisé 5,7 milliards de dollars. Ainsi, sur une base séquentielle, les revenus de BMO seraient encore plus élevés si l’estimation consensuelle des analystes de 5,9 milliards de dollars était correcte. En d’autres termes, la comparaison avec la période de l’année précédente a été beaucoup plus facile au premier trimestre de cet exercice, ce qui explique pourquoi la croissance d’une année sur l’autre a été forte à l’époque, alors que la comparaison est devenue beaucoup plus difficile pour le deuxième trimestre.
Le bilan de BMO en matière de dépassement des estimations des analystes est inégal dans un passé récent. La société a réussi à dépasser les estimations de revenus quatre fois au cours des huit derniers trimestres, tandis qu’elle a raté les estimations des quatre autres trimestres au cours de cette période. Il y a donc environ 50 :50 de chances pour que BMO dépasse les estimations avec le prochain rapport, du moins si l’on s’en tient aux tendances historiques. Les analystes n’ont pas clairement tendance à surestimer ou à sous-estimer la Banque de Montréal.
Bien entendu, les revenus ne sont pas le seul élément important du rapport. Les bénéfices, ou plus précisément les bénéfices par action, sont potentiellement encore plus importants. Après tout, la performance du bénéfice par action a un impact à la fois sur la capacité de l’entreprise à payer et à augmenter les dividendes, mais également sur le cours de l’action de l’entreprise.
Les analystes prévoient que la Banque de Montréal publiera un bénéfice par action de 2,02 $ pour le trimestre, ce qui serait en baisse de quelques points de pourcentage par rapport à la période de l’année précédente. Il ne serait pas surprenant de voir le bénéfice par action diminuer d’une année sur l’autre, car les revenus devraient également diminuer légèrement.
En ce qui concerne les antécédents de la banque, par rapport aux estimations de bénéfice par action, il n’y a malheureusement aucune raison d’être trop optimiste. La Banque de Montréal a raté ses estimations de bénéfice par action pendant quatre trimestres consécutifs, ce qui suggère qu’il est fort probable que les analystes soient également trop optimistes quant au prochain rapport. Je crois qu’il y a de fortes chances que BMO fasse état d’un nouveau manque à gagner, car celui-ci a tendance à être surestimé.
Mesures à surveiller
Les principaux chiffres de la banque recevront une attention particulière, mais outre les revenus et les bénéfices, il existe des indicateurs supplémentaires que les investisseurs devraient rechercher lorsque la banque publiera ses résultats.
Les tendances de la marge d’intérêt nette sont importantes, par exemple : la marge d’intérêt nette de BMO augmentera-t-elle ou diminuera-t-elle de manière séquentielle ? Cela pourrait nous donner des indications sur l’évolution de la marge nette d’intérêts pour le reste de l’année, ce qui, à son tour, aura un impact sur la génération de revenus de la banque.
Les radiations et les performances du crédit sont également importantes. Avec des taux d’intérêt plus élevés et des marchés immobiliers en difficulté dans de nombreuses zones géographiques, il existe un certain risque de détérioration du crédit. Les investisseurs devraient rechercher des indices sur l’évolution du portefeuille de prêts de l’entreprise, à la fois en ce qui concerne les commentaires de la direction lors de l’appel aux résultats, mais également en ce qui concerne les indicateurs publiés, tels que le taux de radiation et les provisions pour pertes sur créances. Au cours du dernier trimestre, par exemple, les provisions pour pertes sur créances ont augmenté considérablement par rapport à la période de l’année précédente, augmentant de près de 200 %. Si les provisions pour pertes sur créances sont à nouveau plus élevées, l’interprétation de cette situation dépendra de ce que la direction dit de cette décision : est-ce dû à des problèmes importants dans le portefeuille de prêts, ou est-ce dû au fait que la direction a fait preuve de prudence en période d’incertitude ?
Le rapport coût-efficacité est également important, je crois. La banque a récemment finalisé l’acquisition de Bank of the West et d’importantes synergies ont été réalisées. Cela devrait avoir un impact positif sur les dépenses au deuxième trimestre et au-delà, tandis que la banque vise également des réductions de coûts supplémentaires dans d’autres domaines. Lors de la dernière conférence téléphonique sur les résultats, le PDG Darryl White a déclaré (souligné par l’auteur) :
Même si le contexte a limité à court terme la croissance des revenus des activités sensibles au marché, la vigueur de nos activités personnelles et commerciales et notre solide se concentrer sur le positionnement efficace de la banque pour un succès à long terme en réduisant les dépensesEn optimisant notre bilan et en développant nos relations avec nos clients, nous sommes en mesure de créer une valeur significative pour nos actionnaires.
Un contrôle strict des coûts est important et peut générer une croissance significative des bénéfices à long terme. En particulier, les entreprises qui ne connaissent pas une croissance très rapide, par exemple parce qu’elles sont actives dans un secteur à croissance plutôt faible, devraient s’efforcer de rester compétitives en matière de coûts. Cela est vrai pour le secteur bancaire, je crois ; il est donc bon de constater que la Banque de Montréal s’efforce de rester aussi efficace que possible (et d’améliorer davantage son efficacité, lorsque cela est possible).
Le ratio de fonds propres de première catégorie de la Banque de Montréal, ou ratio CET1, est une autre mesure importante. Cela nous donne non seulement des indications sur la capacité de la banque à résister aux chocs et aux crises macroéconomiques, mais un ratio CET1 plus élevé donne également à l’entreprise plus d’options en matière de rendement pour les actionnaires et de fusions et acquisitions, toutes choses égales par ailleurs. Après tout, les rachats et les dividendes, tout comme les acquisitions, nécessitent des liquidités. Ainsi, un trésor de guerre plus important et une position en fonds propres plus solide signifient que la capacité de la banque à poursuivre la croissance des dividendes, des rachats agressifs ou de nouvelles acquisitions est forte. Le ratio CET1 de la Banque de Montréal a augmenté au cours du plus récent trimestre. La tendance est donc du côté de BMO.
La Banque de Montréal est-elle un bon investissement ?
La Banque de Montréal est une grande banque canadienne, mais elle n’est pas la première banque du pays. D’autres, comme Toronto-Dominion (TD) et la Banque Royale du Canada (RY), sont plus grandes. Certains investisseurs préfèrent s’adresser aux plus grands acteurs de leurs marchés respectifs, car les risques (perçus) sont plus faibles et les avantages d’échelle peuvent être significatifs. Toutefois, des acteurs de petite taille peuvent également constituer des investissements intéressants, par exemple lorsque leurs performances opérationnelles sont meilleures, leur rendement est plus élevé ou leur valorisation est inférieure.
Lorsque nous examinons ces trois banques canadiennes, nous constatons que la Banque de Montréal se négocie à un multiple de bénéfices qui se situe entre ceux de ses deux grandes pairs. En termes absolus, un multiple de bénéfices de 11,7x est loin d’être élevé, mais TD est encore environ 20 % moins cher. Du point de vue du rendement, Toronto-Dominion semble également meilleur, avec un rendement en dividendes de 5,2 %, soit environ 10 % supérieur au rendement en dividendes de 4,6 % de la Banque de Montréal. Sur une base relative, la Banque de Montréal ne semble donc pas être le meilleur choix parmi ces trois, je crois.
Nous pouvons également examiner la valorisation de la Banque de Montréal par rapport à la façon dont la banque était évaluée dans le passé :
Nous constatons que le multiple des bénéfices actuel est à peu près conforme à la valorisation moyenne à long terme : le multiple des bénéfices médians sur 10 ans est légèrement plus élevé, tandis que le multiple des bénéfices médians sur 3 ans est légèrement inférieur et le multiple des bénéfices médians sur 5 ans est légèrement supérieur. le multiple est conforme à la valorisation actuelle. Pour moi, cela suggère que la Banque de Montréal est assez valorisée ici – elle n’est ni historiquement bon marché ni chère.
Il est préférable d’acheter des actions lorsqu’elles sont bon marché. Ainsi, je ne qualifierais pas la Banque de Montréal d’« achat » ici. Au lieu de cela, avec un rendement solide et une valorisation raisonnable, j’attribue à l’entreprise une note « Conserver » aux prix actuels. Si les actions reculaient, par exemple, vers les 70 $ où les actions se négociaient l’automne dernier, BMO pourrait devenir attractive pour une nouvelle note « Acheter », je crois.
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