![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.jpg)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_468_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_55_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_204_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_299_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_50_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_245_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_344_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_637_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_349_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
![](https://newsauthors.com/wp-content/uploads/2024/05/1716568653_544_Banque-Nationale-du-Canada-Achetez-pour-sa-croissance-et.png)
sasirin pamai
Les pièges du secteur bancaire
Investir dans une action bancaire n’est généralement pas la chose la plus excitante que l’on puisse faire dans le monde boursier. L’histoire du secteur bancaire s’étend sur des centaines d’années et leurs pratiques commerciales sont restées largement inchangé. Malgré l’introduction de nouveaux produits et l’apport de nouvelles modifications aux produits existants, le modèle commercial de base reste le même : collecter des dépôts, prêter de l’argent et générer des revenus grâce à l’écart des taux d’intérêt.
Surtout, face à un investissement dans une banque, vous réalisez que dans l’ensemble, en tant qu’industrie, elle connaît une crise tous les dix ans. Nous avons déjà commencé cette décennie avec la faillite de la Silicon Valley Bank et 5 banques ont fait faillite rien qu’en 2023 (Le stress est toujours bien présent dans le système avec un groupe de conseil analysant environ 4000 banques et trouvant 282 banques confrontées à la double menace des prêts immobiliers commerciaux. et pertes potentielles liées à des taux d’intérêt plus élevés). La fin des années 2000 est devenue célèbre pour la Grande Récession Financière. Entre 1980 et 1994, plus de 1 600 banques assurées par la
La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a été fermée ou a reçu une aide financière de la FDIC.. Grand ou petit, la taille importe peu, et le jugement peut être rapide lorsque vous faites un faux pas dans ce secteur.Ennui et effacement du capital. Ce n’est pas exactement ce que vous recherchez lorsque vous investissez.
Malgré tout cela, la Banque Nationale du Canada (TSX:NA:CA) est l’un des principaux titres de mon portefeuille depuis quelques années. C’est également pour moi l’un de ces investissements où j’ai ajouté de manière agressive à toute baisse ou retrait et j’ai atteint mon allocation maximale pour le portefeuille. Parfois, j’ai l’impression que je peux remplir un livre avec mes réflexions sur les actions, la difficulté a donc été de les résumer en une thèse expliquant clairement pourquoi j’ai investi de la manière dont j’ai investi.
Alors creusons mon motivation derrière cet investissement.
Croissance parmi ses homologues bancaires canadiens
La Banque Nationale du Canada a connu une croissance considérable au cours de la dernière décennie, bien qu’elle soit le David parmi les Goliaths bancaires du Canada. Son actif total n’est que le deuxième en termes de croissance au cours des 5 dernières années (il faut mentionner que même si BMO peut se classer au premier rang en termes de croissance des actifs, une grande partie de celle-ci provient de son acquisition de la taille d’un éléphant de Bank of the West finalisée en 2023. )
Le tableau ci-dessous montre le TCAC des revenus de toutes les grandes banques canadiennes au cours des 5 dernières années. Ici aussi, la Banque Nationale fait de l’ombre aux autres banques.
Banque | octobre 2019 | octobre 20 | octobre 21 | 22 octobre | 23 octobre | TTM |
N / A | 6,15% | 5,11% | 10,75% | 8,36% | 7,40% | 7,68% |
TD | 6,01% | 4,12% | 6,06% | 7,03% | 6,21% | 6,45% |
RY | 6,09% | 4,60% | 6,25% | 4,18% | 5,39% | 5,04% |
CM | 6,87% | 4,43% | 7,26% | 6,10% | 4,67% | 4,77% |
BNS | 4,95% | 2,70% | 4,22% | 3,65% | 2,26% | 2,07% |
BMO | 6,86% | 3,44% | 5,90% | 9,34% | 5,46% | 6,16% |
Les investisseurs l’ont reconnu. Malgré le pessimisme à court terme du secteur bancaire canadien (pour les raisons que nous aborderons dans la section sur les risques), ses rendements sont près du double de ceux de son concurrent le plus proche, et voici la partie intéressante. À l’exception du titre de la Banque Nationale du Canada, toutes les autres banques ont vu leur cours rester stable ou fortement baisser au cours des deux dernières années !
Profil de sécurité de la Banque Nationale
Comme je l’ai mentionné, le secteur bancaire est si souvent sujet à l’échec que la croissance devrait presque être considérée avec le recul par rapport à la sécurité de sa croissance. Évaluons donc la qualité/sécurité de sa croissance.
Les données financières de la Banque Nationale du Canada montrent qu’elle dispose d’un actif total de 433,9 milliards de dollars canadiens et d’un capital total de 23,9 milliards de dollars canadiens. Le total des dépôts s’élève à 300,1 milliards de dollars canadiens et le total des prêts à 224,5 milliards de dollars canadiens. Il a généré une marge nette d’intérêt de 2,36 % au dernier trimestre. La trésorerie et les investissements s’élèvent à 154 milliards de dollars canadiens. Son ratio actif/fonds propres est de 18x et 73 % de son passif est constitué de dépôts de clients, ce qui est bien moins risqué que le financement par des sources externes. La baisse des prêts nets par rapport aux dépôts après 2017 suggère que la banque se concentre sur la liquidité et qu’elle adopte une approche plus conservatrice en matière de prêts et de gestion des risques.
Prêts nets/dépôts totaux (LTM) (Koyfin)
Il dispose d’une provision suffisante pour les prêts douteux, qui représentent actuellement 0,5 % du total des prêts (110 % pour la provision pour pertes sur créances/prêts non performants) et se situent actuellement à des niveaux sains. De plus, elle affiche actuellement l’un des niveaux de prêts non performants par rapport au total des prêts les plus bas parmi les grandes banques canadiennes.
Prêts non performants/Total des prêts % (LTM) (Koyfin)
Prêts non performants/Total des prêts % (LTM) parmi les 6 plus grandes banques au Canada (Koyfin)
Banque Nationale du Canada T1 2024 – Résultats
En plongeant dans ses derniers résultats financiers, la Banque Nationale du Canada a annoncé une solide performance pour le premier trimestre 2024 avec une croissance robuste et une efficacité opérationnelle dans ses différents secteurs d’activité. La banque a déclaré un BPA de 2,6 $ et un ROE de plus de 17 %, reflétant une forte rentabilité et une utilisation efficace du capital. La banque a également démontré une solide position de capital avec un ratio CET1 supérieur à 13 %. Au niveau des segments, tous les segments ont enregistré une croissance des revenus allant d’une faible croissance à un chiffre à une faible croissance des revenus à deux chiffres.
Présentation des résultats
Les bons résultats sont encore une fois accompagnés d’une croissance disciplinée. Les dépenses n’ont augmenté que de 4,2 % sur un an (croissance des salaires et avantages sociaux, en hausse de 3,2 % sur un an, Décompte des ETP canadiens de 2,0 % par rapport à l’année précédente). Les ratios de liquidité sont également bien supérieurs aux exigences minimales réglementaires, avec un ratio LCR de 145 % et un NSFR de 117 %. Dans l’ensemble, la banque a affiché une solide position en capital tout en générant également une croissance robuste des actifs pondérés en fonction du risque.
Présentation des résultats
Banque Nationale du Canada Aperçu 2024 pour les prochains trimestres
Étant donné que la banque devrait publier ses résultats du deuxième trimestre 2024 le 29 mai 2024, il serait utile de voir ce qui l’attend. Même avec des perspectives macroéconomiques médiocres, peu favorables aux banques, la résilience affichée par la Banque nationale pourrait se poursuivre. À cet égard, nous pouvons nous attendre à une croissance des revenus et du BPA inférieure à 10 % dans le pire des cas (contrairement à d’autres grandes banques, la banque est faiblement exposée aux prêts hypothécaires dans les zones immobilières les plus chères, ce qui peut expliquer la résilience). . Plus d’informations à ce sujet suivront dans la section risques)
Actuellement, 6 analystes prévoient une croissance des revenus de 6,7 % et 11 analystes prédisent une croissance du BPA de 1,2 % (consensus) pour le trimestre à venir. Cependant, pour l’exercice 2024, le BPA consensuel est de 9,84 $ (croissance annuelle d’environ 7 %) et le chiffre d’affaires consensuel de 11,22 milliards de dollars (croissance annuelle d’environ 5,3 %). En outre, les revenus ont connu 4 révisions à la hausse et le BPA a connu 10 révisions à la hausse pour la fin de l’exercice. Ce sont tous de bons signes et j’attendrai avec impatience les résultats.
Les actions de la Banque Nationale du Canada sont évaluées à leur juste valeur
Banque | PE | P.B. | Rendement du dividende |
N / A | 12,1x | 1,7x | 3,7% |
TD | 12,1x | 2,7x | 5,1% |
RY | 13,2x | 1,8x | 3,8% |
CM | 10,1x | 1,2x | 5,4% |
BNS | 10,6x | 1 fois | 6,5% |
BMO | 17,6x | 1,2x | 4,6% |
Au départ, il semble que le titre ait le rendement le plus faible parmi ses homologues canadiens, et la raison est évidente. Comme nous l’avons vu, le titre a augmenté beaucoup plus que ses concurrents, ce qui explique pourquoi il semble relativement peu attractif. Mais les dividendes sont constants ou en hausse depuis plus d’une décennie, ce qui est une bonne nouvelle. Ses multiples cours/bénéfice et cours/valeur comptable semblent équitables à mon avis, et ils pourraient commencer à gonfler si nous constatons une surperformance continue. Je crois cela parce que le marché est généralement beaucoup plus disposé à payer un supplément pour une croissance de qualité.
Actuellement, le ratio cours/bénéfice (P/E) de la banque, à 12x, reflète une croissance d’environ 9 % au cours de l’année écoulée. Historiquement, le ratio P/E a montré des fluctuations, avec une valeur notable de 9,2x en 2023. Le ratio Price-to-Book (P/B) est actuellement à 1,74x, indiquant une croissance de 4,9 % pour la même période.
La valorisation prévisionnelle semble également très attractive si l’on considère la croissance consensuelle du BPA. Avec une croissance du BPA de 7 %, le PE à terme est de 11,6x. Le contraste est assez évident si l’on considère que toutes ses banques concurrentes canadiennes connaissent une croissance négative du BPA pour l’exercice 24. Vous ne devriez donc pas être surpris si, au fil des trimestres, vous vous retrouvez à voir des estimations prévisionnelles plus faibles pour la seule Banque Nationale !
Risques et comment la banque les a gérés
Nous avons commencé notre thèse en évoquant à quel point l’industrie elle-même peut prendre des risques dans son ensemble. La bonne nouvelle est que la Banque Nationale est principalement exposée au marché canadien et que le pays est connu pour sa réglementation bancaire et le profil de sécurité de ses banques. Même au plus fort de la crise financière, le secteur bancaire canadien s’en est sorti indemne. (En passant, les lourdes réglementations sont logiques puisque le marché financier du pays est dominé par 6 banques et que la faillite de n’importe qui pourrait avoir un impact désastreux sur l’économie. )
Mais le problème auquel sont confrontées les banques canadiennes est cette fois un peu plus nuancé. La plupart des banques sont fortement exposées au secteur hypothécaire et contrairement aux États-Unis, les prêts hypothécaires au Canada sont dominés par des prêts hypothécaires à taux fixe de 5 ans. Ceci, associé à un marché du logement et de l’immobilier trop étendu, signifie que les titulaires de prêts hypothécaires pourraient potentiellement faire face à un choc de paiement en raison de la hausse des taux d’intérêt. Selon l’organisme de réglementation bancaire du Canada, les prêts garantis par des biens immobiliers et les hypothèques comptent parmi les principaux risques auxquels le système financier du pays est confronté. La bonne nouvelle est que la banque semble plutôt habile à l’approche de cette tempête et qu’elle pourrait très bien obtenir de meilleurs résultats que les autres banques du pays.
1. Les prêts hypothécaires non assurés et les HELOC dans la région du Grand Toronto (RGT) et la région du Grand Vancouver (deux régions clés où les prix de l’immobilier sont les plus élevés au Canada) représentent 12 % et 2 % du portefeuille total de prêts garantis par l’immobilier (RESL) de la banque. respectivement. Le ratio prêt/valeur (LTV) moyen de ces prêts est de 52 % (le pourcentage de la valeur d’une propriété financée par ces prêts), un ratio faible et sûr.
2. Pour les condos, cela représente 9% du portefeuille RESL total avec un LTV moyen de 58%
3. Les emprunteurs non assurés à haut risque représentent moins de 0,5 % du portefeuille total
Dans l’ensemble, sur le portefeuille RESL de 62 milliards de dollars (à l’exclusion des HELOC), la majorité de son portefeuille hypothécaire canadien a été revalorisé, absorbant l’impact des augmentations de taux (28 % du portefeuille hypothécaire est à taux variable et 34 % du portefeuille hypothécaire à taux fixe a été revalorisé). renouvelés ou émis au cours des 15 derniers mois).
Ce que tout cela me dit, c’est que la banque a été conservatrice et disciplinée et qu’elle a une faible exposition aux secteurs/domaines à haut risque de l’économie.
Présentation des résultats
L’action de la Banque Nationale du Canada est un achat fort
Je possède déjà des actions de la Banque Nationale du Canada dans mon portefeuille et j’espère les conserver à long terme. Parmi les autres banques canadiennes de mon portefeuille, celle-ci a en effet surperformé toutes. À court ou à long terme, cette banque est dans une meilleure position tant en termes de croissance que de profil de risque, et je pense qu’elle continuera également à surperformer à l’avenir.
Note de l’éditeur : cet article traite d’un ou plusieurs titres qui ne sont pas négociés sur une bourse américaine majeure. Veuillez être conscient des risques associés à ces actions.
Meet Helen Reid, your guide to the dynamic realm of technology in the WordPress universe. With a wealth of blogging experience under my belt, I’m here to navigate you through the intricate landscapes of Windows, cryptocurrency mining, and all things internet-related. Join me on this digital journey as we explore, learn, and innovate together.